Je ne me sens plus coupée en deux par une obligation de "nier" ma psyché malade

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Chère Mère,

Je viens vous remercier et rendre grâces, car ce que vous nous offrez avec le séminaire du pardon, est ce que j'ai cherché depuis toujours ! Et le Seigneur me l'offre, grâce à vous, quel cadeau merveilleux. Gloire à Dieu. Ainsi je ne me sens plus coupée en deux par une obligation de "nier" ma psyché malade, dont beaucoup de prêtres ne veulent pas entendre parler. En la confessant, en me servant comme vous nous l'apprenez, de cette psyché en enfer comme escabeau, pour remonter de cet enfer avec le Christ qui y est descendu, je me sens prise en charge INTEGRALEMENT par le Christ dans son corps, l'Eglise.
Votre enseignement est absolument nécessaire pour certains, dont je fais partie. Beaucoup de gens se servent du pardon comme d'un pansement sur une plaie qu'ils ne veulent pas voir, mais tout leur langage corporel contredit leurs paroles. Preuve qu'ils n'ont pas pardonné vraiment. Je suis consciente de cela, et ne voulais pas vivre comme ça.
Soyez remerciée de tout cœur ! de la part du Christ que je voudrais aimer encore plus.
Je vous embrasse avec amour,
H

Chère H,
Merci beaucoup pour ton message et pour ta manière de travailler.
C’est la grâce de Dieu qui t’aide à comprendre que la coupure de la partie sombre de notre psychè est un pêché et que le repentir consiste tout d’abord ”dans cette descente dans l’enfer” qui est en nous pour rencontrer la bas notre miséricordieux Seigneur Jésus Christ.
C’est seulement la grâce qui peut nous aider à comprendre que le pêché n’est pas uniquement l’acte personnel libre et volontaire, mais aussi la conséquence de certains de nos actes ou des actes de nos ancêtres contre la nature.
Ces conséquences sont des informations inscrites dans nos cellules, comme la mémoire du mal comme moyen de défense, avec agressivité, en attaquant ou en fuyant. Ou, dans le langage des sciences actuelles, ces informations sont inscrites dans l’ADN et nous dictent de manière automatique des sentiments, des pensées et des comportements, dans des situations similaires aux situations traumatisantes vécues dans le passé ou chaque fois que nous nous sentons menacés.
Cette réalité est le côté maladie du pêché. Et cette maladie ne peut être guérie que par Dieu dans sa miséricorde, a travers les „méthodes” de la Sainte Eglise.
Chacun d’entre nous a le devoir de dépister la souffrance, l’assumer et l’offrir à Dieu pour guérison. Le pardon est une dimension très importante de ce processus thérapeutique divino-humain.
Il ne faut pas en vouloir a ceux qui t’ont conseillé de ne pas parler, de ne pas te rappeler le côté sombre du ton psychisme, parce qu’ils t’ont empêché de mettre en lumière du ton raison les contenus d’enfer. Or notre raison ne sait que faire de cette souffrance comme elle n’a pas su le faire dans les moments traumatisants.
Elle va ou la nier, ou la décharger de manière agressive sur les autres. Plus encore, ces contenus, ces souvenirs, peuvent être utilisés comme justification au comportement d’agresseur ou de victime qui parfois nous procurent du plaisir ...
Mais voilà, maintenant tu es prête à assumer ces contenus pour les offrir au Seigneur, qui S’est fait Homme pour ça, pour enlever nos pêchés. Le pêché dans ses deux dimensions: comme culpabilité et comme maladie, comme impuissance.
Merci pour tout.​
​D​ans la prière,
Maica Siluana

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